mardi 1 mars 2011

Tuto: Peinture de tank impérial, partie 2, l'usure, la rouille, bref, donner du vécu a un tank

 " L'usure " des tanks est une étape moins impressionnante que la couche de base en ceci qu'elle est moins visible et moins étendue, néanmoins elle permet de servir de cache misère et de casser les couches trop uniformes ( typiquement chez les spaces marines ou les schéma d'armée uni ) en plus de donner un coté plus " réaliste ". 

Je commence par un brossage a l'os blanchi, moins pétant qu'un blanc pur. C'est vraiment fait en vitesse au tank brush citadel.
 


 Je passe ensuite un lavis de devian mud dans les creux les plus marqués. Le brun calciné de l'étape précédente ayant assez teinté la plupart des creux pour que, cumulé au brossage, ils ressortent.




 A ce stade il convient de faire tout les marquages et autres conneries de ce genre. Personnellement je vais les faire sur la tourelle et la porte arrière, elles ne seront donc pas faites dans cette partie. 
Si vous voulez " salir " votre tank et faire les brossage ensuite, il y aura un défaut de continuité ( les marquages seront propres sur une surface sale ). Sur la trappe latérale je ne fait pas ornements parce que:
- Manquerait plus que je fasse ce que je dit.
- Je n'aime pas avoir le crane impérial et le parchemin de sale.
  Mais si j'avais eu a faire un marquage sur la carcasse du tank ( ou un décalco ) je l'aurai fait avant.

 J'attaque les métaux. Ça ne voit pas sur la photo mais les rivets sont faits aussi. Je met de petites touches de métal sur les " roulements ", sans pour autant les peindre complètement.




 On attaque la rouille. J'utilise le lavis ogryn flesh et je fait le tour des rivets. De temps en temps je fait une petite coulée, sans tirer trop loin vers le bas. Vu que je vais les éclaircir après, j'hésite pas a faire large autour des rivets.
C'est long et répétitif, et donc chiant. Néanmoins c'est une étape nécessaire.



 

 C'est sympa, mais un peu trop foncé a mon gout. J'ai mon quota de tanks vraiment crades et rouillés, on va donc éclaircir ça.
Éclaircir c'est un bien grand mot, j'applique un jus d'orange bien pétant, dilué a 60-80% ( a une vache près hein, c'est pas une science exacte ) là où j'ai mis l'ogryn flesh. J'hésite pas a tirer plus bas là. Le truc est de se servir de la capillarité qui va se former autour du rivet pour faire un dégradé. Là, dit comme ça, j'ai la classe, mais en fait ça se limite a foutre du jus autour du rivet, faire un trait qui descend et remercier la physique. 
Du coup, double bonus, ça estompe le brun trop foncé et ça créé un pseudo vrai-faux dégradé.


 


 On reviens ensuite sur du brun calciné pour faire de l'usure un peu plus concrète. Pas de secret, mousse de blister, on tapote et on va se chercher un café. 
J'en ai pas trop fait pour le coup, vu que j'avais pas envie d'une chimère trop crade. Je me suis donc limité aux arrêtes.




 
 
 
 Pas de secrets, c'est la même chose avec le boltgun métal. J'en met un peu moins, histoire que le brun calciné de l'étape précédente reste visible.




 Et voilà. 



 
 


 Bon alors c'est pas du grand art, mais ça donne un petit effet que - personnellement - je trouve assez sympa. Ce tuto ( et cette série de tuto en général ) a pour vocation de vulgariser des termes abscons comme weathering ou battle damage, et, pourquoi pas, donner envie aux gens de passer plus de temps sur leurs gurines.

Alors niveau temps justement, ça prend combien de temps de faire ça? A une vache près, trois heures. Néanmoins ce fut étalé sur plus d'une semaine, a coup d'une demi-heure par ici et d'un quart d'heure par là, en soirée, quand j'avais le temps.


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